Avec les incendies qui se propagent en Grèce cette année, le législateur a pris des mesures pour le nettoyage des terrains par leurs propriétaires. Il est important de savoir comment doit se dérouler la procédure et quelles sanctions peuvent être infligées au propriétaire en cas de non-conformité à la loi. Il convient également de noter que le délai pour le dépôt des déclarations a été prolongé jusqu’au 15/07/2024, ce qui est complètement différent du délai pour le nettoyage des terrains qui expire beaucoup plus tôt, comme le prévoit la loi.
1.Quelles parcelles doivent être nettoyées selon la loi ?
Avec la nouvelle loi, il est prévu que les propriétaires doivent nettoyer obligatoirement certaines parcelles de terre, afin de se conformer aux exigences de la période anti-incendie. Plus précisément, les parcelles soumises à la loi sont les terrains à l’intérieur ainsi que ceux qui sont hors plan. Les zones où la carte forestière n’a pas encore été appliquée ne sont pas exclues du champ d’application de la loi, ainsi que celles pour lesquelles il n’y a pas de prévision d’application = et les terrains situés dans les zones mentionnées ci-dessus doivent être nettoyés.
De plus, selon la loi, les propriétaires doivent également nettoyer les parcelles situées dans un rayon de 100 mètres de leur terrain, c’est-à-dire de tous les côtés de manière périphérique et non seulement verticalement/horizontalement. Cependant, pour que les propriétaires soient tenus par cette obligation, ils doivent avoir été préalablement informés par le service des forêts de leur région. La même règle s’applique à tous les bâtiments situés sur des parcelles qui n’ont pas été intégrées ni dans le plan urbain ni dans une carte forestière de leur région.
Il est important de savoir que pour le nettoyage du terrain, l’obligation ne pèse pas seulement sur le propriétaire, mais aussi sur le locataire = le preneur à bail s’il est loué à un tiers, l’usufruitier s’il a été accordé par le propriétaire, ainsi que toute personne jouissant du terrain (c’est-à-dire même celui qui souhaite l’acquérir à l’avenir selon les conditions de la prescription). En pratique, il est donc difficile d’échapper à la responsabilité de nettoyer le terrain en prétendant qu’il n’est pas propriétaire, puisque la loi n’impose pas une telle restriction.
2.Dans quel délai le nettoyage doit-il être effectué?
Le délai dans lequel le nettoyage du terrain doit être achevé est complètement différent du délai dans lequel la déclaration de nettoyage doit être soumise sur le site concerné. Et cela parce que, selon la loi, le propriétaire du terrain doit avoir terminé le nettoyage du 1er au 30 avril de chaque année et en plus, le maintenir propre du 1er mai au 31 octobre de la même année, tant que dure la période anti-incendie en Grèce.
Ainsi, le délai accordé au propriétaire pour le nettoyage initial du terrain est d’un mois (le mois d’avril comme nous l’avons vu précédemment) et pendant le reste de la période, le terrain doit rester propre. Cependant, les choses ayant changé, les délais susmentionnés pour cette année sont devenus plus indicatifs que restrictifs, et le nettoyage des terrains doit être achevé (au moins pour la première fois) lorsque le délai pour les déclarations concernées expire, qui, après les récentes annonces du ministère, a été prolongé jusqu’au 15/07/2024.
Il convient de noter que pour les années précédentes, le délai de nettoyage des terrains et de soumission des déclarations concernées expirait le 30 avril de chaque année. Pour cette année uniquement, le délai a été exceptionnellement prolongé en raison des difficultés qui se sont posées entre les propriétaires et les municipalités, comme nous le verrons ci-dessous. Dans tous les cas, nous devons retenir que même si quelqu’un soumet sa déclaration de nettoyage dans les délais (il peut le faire jusqu’au 15/07/2024), si cependant une vérification du terrain a lieu après le 30/04 et qu’il est trouvé en désordre, alors, en vertu de la loi, les sanctions et amendes prévues pour les contrevenants peuvent être imposées.
3.La propriété appartient à plusieurs en commun.Que puis-je faire dans ce cas?
Il n’est pas rare en pratique qu’un bien immobilier/terrain appartienne à plusieurs en indivision, c’est-à-dire par des pourcentages de copropriété sur l’ensemble du bien, sans que chacun ne possède une partie distincte de la propriété. Étant donné que dans ce cas, des désaccords surviennent souvent entre les propriétaires concernant le processus et les frais de nettoyage, la loi a régulé la question. Notons ici que nous ne nous référons pas seulement à ceux qui détiennent la propriété du terrain, mais aussi à ceux qui ont généralement des droits sur le terrain (par exemple, les locataires/sous-locataires/usufruitiers, etc.).
Ainsi, chaque copropriétaire de la propriété peut seul, même sans l’accord des autres, procéder au nettoyage du terrain et à son entretien par la suite. Parce qu’il s’agit d’une mesure urgente qui ne supporte pas de délai, il n’est pas nécessaire que les autres copropriétaires donnent leur consentement à celui qui tente de nettoyer le terrain. Il en va de même, c’est-à-dire qu’il peut nettoyer le terrain même si les autres refusent injustement de consentir à son nettoyage.
Concernant les frais, le copropriétaire qui a nettoyé et entretenu le terrain peut demander aux autres de couvrir les dépenses qu’il a engagées et les coûts qu’il a subis (par exemple, le paiement d’un jardinier/locations de machines/essence nécessaire au fonctionnement de la machine/pertes de gains d’autres travaux qu’il n’a pas exécutés puisqu’il s’est occupé du nettoyage du terrain, etc.). De chaque copropriétaire, il peut demander les frais proportionnels selon son pourcentage de propriété sur le terrain = si un copropriétaire a un pourcentage de 2/7 sur le terrain, il sera appelé à payer également 2/7 des frais totaux engagés par celui qui a nettoyé le terrain.
4.Ai-je des sanctions si je ne déclare pas le nettoyage du terrain?
Dans le cas où celui qui est tenu de nettoyer sa propriété/terrain ne soumet pas dans les délais (c’est-à-dire désormais jusqu’au 15/07/2024) la déclaration correspondante, ou si elle est soumise avec des informations inexactes/erronées, la loi prévoit certaines sanctions à son encontre. Plus précisément :
- Une amende d’au moins 200 euros est imposée à la personne tenue, calculée par mètre carré de la propriété/terrain.
- Pour le calcul de l’amende par mètre carré, le montant de l’amende commence à 50 (cinquante) centimes, sans limite maximale pour le montant total de l’amende.
- Si une partie du terrain/propriété est nettoyée et une autre est en désordre, il est entendu que l’amende ne concernera que la partie en désordre.
- Après l’imposition de l’amende, la municipalité de la région où se trouve le terrain peut procéder à son nettoyage et imputer les frais de nettoyage au propriétaire qui devait s’occuper du nettoyage.
- Les frais de nettoyage du terrain par la municipalité et l’amende imposée constituent des revenus pour la municipalité = ils peuvent être recouvrés par voie d’exécution forcée de l’État, et la saisie des biens du débiteur peut avoir lieu même dans un délai de 2 mois, donc il faut faire attention.
- Si aucune déclaration de nettoyage du terrain n’est soumise, une amende obligatoire de 1 000 euros est imposée au propriétaire.
- De plus, si la déclaration soumise était fausse (par exemple, si elle affirme que le terrain a été nettoyé alors qu’il est en désordre), une peine d’emprisonnement d’au moins 2 ans et une amende sont imposées au contrevenant. Rappelons ici qu’en vertu du Nouveau Code Pénal, les peines d’emprisonnement de 2 ans et plus ne sont plus suspendues, et il y a un risque d’emprisonnement pour le contrevenant.
5. Puis-je contester l’amende qui m’a été infligée?
Pour que la loi soit indulgente envers celui qui a été sanctionné pour non-nettoyage de son terrain ou pour non-soumission d’une déclaration de nettoyage, elle prévoit la possibilité de contester l’amende qui a été imposée. Ainsi, la personne concernée peut contester l’amende par le biais d’une objection auprès des services de la municipalité dans un délai de 10 jours, qui commence le lendemain de la date à laquelle l’amende a été infligée.
Étant donné que la loi ne précise rien de plus, il faut considérer qu’avec cette objection, la personne concernée peut contester l’imposition de l’amende pour des raisons à la fois juridiques et factuelles (par exemple, que le terrain a effectivement été nettoyé et que, par erreur, la municipalité l’a considéré comme en désordre, ou que la hauteur de la végétation sur le terrain n’était pas suffisante pour être considérée comme « en désordre » comme l’exige la loi pour justifier l’imposition d’une amende).
Bien sûr, si la personne concernée souhaite contester l’amende devant les tribunaux, elle peut faire appel au Tribunal Administratif de Première Instance avec le recours administratif, où l’affaire sera examinée dans son fond et pourront être présentées des raisons juridiques ainsi que factuelles (c’est-à-dire concernant la substance du différend). Dans tous les cas, pour saisir le tribunal contre la municipalité, elle doit au préalable avoir obligatoirement exercé l’objection susmentionnée auprès des services de la municipalité, afin que son affaire soit examinée à un stade préalable.
6.Si le terrain a un propriétaire inconnu, la situation change-t-elle?
Étant donné que de nombreux propriétaires ont négligé de déclarer leur propriété au Cadastre, les dispositions de la loi varient à ce sujet. Cela se fait pour protéger le propriétaire qui pourrait même ignorer qu’il possède un terrain (par exemple, lorsqu’il hérite d’une propriété parce qu’il a omis de renoncer à l’héritage dans le délai légal).
Plus précisément, dans le cas où la municipalité effectue un contrôle sur la propriété/terrain et constate qu’il est en désordre, elle doit imposer une amende au propriétaire, comme nous l’avons vu ci-dessus. Cependant, si le propriétaire légal de la propriété ne peut être trouvé, alors la municipalité doit nettoyer le terrain/propriété, en particulier si c’est une situation d’urgence en raison du risque d’incendie, et ne doit pas imposer d’amende au propriétaire, puisque celui-ci est introuvable. Il est cependant possible d’imposer une amende à un autre occupant de la propriété, comme le locataire/sous-locataire ou même au usufruitier, si les informations concernant ces personnes sont visibles dans les registres publics (Conservations des hypothèques/Cadastres).
Au-delà de l’imposition d’une amende pour non-nettoyage du terrain, le fait que le propriétaire légal d’un terrain soit introuvable a une autre conséquence. Si la zone où se trouve le terrain a été intégrée au Cadastre, et que le propriétaire réel a omis de déclarer sa propriété au Cadastre, alors, après l’expiration des délais légaux, la propriété est considérée comme appartenant à l’État. Cela est important car même si la propriété n’appartient pas à l’État, le propriétaire ne peut plus la contester, et il peut se limiter à une action en dommages-intérêts contre l’État ou contre celui qui l’a empêché de déclarer sa propriété sur la propriété lors de l’application du Cadastre.
7.Les municipalités ont-elles des responsabilités pour les terrains en désordre?
Ces derniers jours, nous entendons constamment parler des conflits entre citoyens et municipalités concernant les terrains qui restent en désordre ainsi que la gestion des déchets résultant du nettoyage des terrains. La loi a réglé ce problème à un niveau général et il vaut la peine de voir ce qu’elle prévoit exactement :
- Les municipalités doivent, chaque année, jusqu’au 31 mars, informer les citoyens de la nécessité de nettoyer leurs terrains (ce nettoyage devant être effectué, comme mentionné, en avril).
- Cette information peut être fournie de toutes les manières appropriées (par exemple, par des publications sur le site web de la municipalité, des brochures d’information, etc.).
- Les municipalités sont également tenues, pendant la période de prévention des incendies (c’est-à-dire du 1er mai au 31 octobre), d’effectuer des contrôles sur les terrains/propriétés relevant de leur compétence pour vérifier la conformité des propriétaires.
- Elles peuvent également contrôler, par des moyens électroniques, l’exactitude des déclarations soumises électroniquement par les propriétaires concernant le nettoyage de leurs terrains.
- Si la municipalité constate qu’un terrain est en désordre, elle peut soumettre un rapport écrit au service des pompiers pour un nettoyage immédiat, surtout s’il y a un risque important d’incendie.
- Bien sûr, les municipalités sont responsables de l’imposition d’amendes en cas de non-conformité des propriétaires, comme nous l’avons vu ci-dessus.
- En cas d’urgence, la municipalité peut nettoyer le terrain avec ses propres moyens (les frais seront alors à la charge du propriétaire, qui sera appelé à couvrir les dépenses de la municipalité).
- Étant donné que la loi ne précise rien de plus, le transport des déchets après le nettoyage doit être effectué par celui qui nettoie le terrain à ce moment-là ; si c’est la municipalité qui nettoie d’office, elle doit également s’en occuper, sinon, c’est le propriétaire du terrain qui doit le faire.
8.Quelles sont les responsabilités des pompiers dans ce domaine?
En plus des responsabilités des municipalités concernant les terrains en désordre, des responsabilités sont également prévues pour le service des pompiers, qui doit apporter son soutien dans le même domaine. Ainsi, les pompiers doivent effectuer des contrôles et des inspections sur les terrains/propriétés afin de vérifier s’ils sont nettoyés et s’ils respectent les exigences de la loi. En cas de violation constatée, ils envoient un rapport d’inspection écrit à la municipalité afin que celle-ci impose une amende au propriétaire et procède au nettoyage du terrain.
Étant donné que la municipalité peut nettoyer le terrain principalement en cas d’urgence, si un incendie est très probable dans la région ou s’il y a déjà un incendie qui se rapproche dangereusement, les pompiers doivent délivrer une autorisation à la municipalité pour que ses agents puissent procéder au nettoyage du terrain.
Par ailleurs, les pompiers doivent répondre aux plaintes des citoyens concernant les terrains en désordre ainsi qu’aux violations de la loi concernant la procédure de nettoyage d’un terrain (par exemple, si le nettoyage du terrain devait être effectué par la municipalité et sous quelles conditions). Ils peuvent également aider à décharger les déchets issus du nettoyage du terrain et à les transporter vers un site approprié, afin d’éviter la création de nouveaux foyers d’incendie à partir des déchets, comme cela s’est produit ces derniers jours. Ils peuvent même vérifier si les déclarations des propriétaires concernant le nettoyage de leurs terrains ont été soumises dans les délais, si elles sont exactes, et si elles ne contiennent pas de fausses informations, et transmettre les résultats concernés au Ministère de l’Environnement et à la municipalité.
9.Quelles sanctions sont désormais prévues pour le crime d’incendie criminel?
À la suite des récents incendies en Grèce ayant causé des destructions écologiques massives, le législateur a décidé de prendre des mesures pour rendre les sanctions encore plus sévères pour ceux qui déclenchent des incendies, en particulier dans les zones forestières. Ainsi :
- L’auteur est d’abord puni d’une peine d’emprisonnement et d’une amende s’il s’agit d’un incendie qui peut uniquement causer un danger pour des biens d’autrui, sans mettre en danger des vies humaines.
- Si des dommages importants ont été causés à des infrastructures d’intérêt public (par exemple, ports, aéroports, places, etc.) ou si des blessures graves ont été infligées à une personne, une peine de réclusion (de 5 à 20 ans) et une amende sont imposées à l’auteur.
- Si une personne est décédée à cause de l’incendie (peu importe la cause du décès), une peine de réclusion à perpétuité est appliquée à l’auteur.
- Toutes ces dispositions s’appliquent à condition que l’auteur ait agi avec intention, c’est-à-dire qu’il ait connaissance et accepte le risque de provoquer un incendie et de causer l’un des résultats mentionnés ci-dessus.
- En revanche, s’il était négligent concernant le déclenchement de l’incendie, il est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans (et, dans certains cas, d’une amende).
- La peine de l’auteur est portée à 10 ans de réclusion si l’incendie se produit dans une zone forestière et représente un danger pour les personnes.
- En cas d’incendie dans une zone forestière, même si l’auteur agissait par négligence, il sera puni d’une peine d’emprisonnement d’au moins 3 ans et d’une amende si l’incendie a causé une dégradation environnementale importante ou une destruction de la région.
- Désormais, selon la loi, même celui qui allume un feu pour quelque raison que ce soit (barbecue, soudage de métaux, etc.) dans une zone où l’indice de risque d’incendie est de 4 ou 5 (c’est-à-dire très élevé) est puni.
- Si un incendie (apparemment simple) entraîne une destruction environnementale dans la région ou des blessures graves à autrui, l’auteur sera puni d’une peine de réclusion d’au moins 10 ans et d’une amende.
- Celui qui stocke des matières inflammables dans des forêts est également puni d’emprisonnement, et si ces matières ont servi à la propagation de l’incendie par la suite, une peine d’emprisonnement d’au moins 3 ans et une amende seront imposées.
10.Et pour les outils de l’auteur?Quelle en est la destinée?
Cette disposition législative concerne spécifiquement le crime d’incendie dans les forêts et non l’incendie criminel commun, qui implique la simple déclenchement d’un incendie en dehors des zones forestières et a bien sûr d’autres conséquences importantes. Il est donc important de savoir si l’incendie a été provoqué dans une zone forestière ou dans une zone désignée comme reboisement, ainsi que dans une zone Natura (c’est-à-dire une zone protégée contre les activités industrielles et autres, en particulier contre les déclenchements d’incendie), car les conséquences légales changent selon ce facteur important, qui peut ne pas toujours être clair, étant donné que plusieurs zones n’ont pas de régime environnemental défini.
Ainsi, en cas de déclenchement d’un incendie dans une forêt ou même d’une tentative de déclenchement, le tribunal peut confisquer une partie des biens de l’auteur, ce qui inclut les outils et matières premières utilisées pour le crime. Une valeur monétaire correspondante des biens de l’auteur (par exemple, un véhicule, un bien immobilier) peut également être saisie, correspondant aux dommages causés par l’incendie ou sa tentative. Cependant, les moyens financiers nécessaires à la survie de l’auteur (par exemple, le seuil d’insaisissabilité de 1 250 euros par mois provenant de salaires, de retraites, d’allocations, etc.) sont exclus de la confiscation.
Pour que les biens de l’auteur d’un crime d’incendie puissent être confisqués, il faut qu’il y ait eu des blessures graves ou la mort d’une autre personne à cause de l’incendie, ou que l’incendie se soit étendu sur une grande superficie, ou encore qu’il y ait eu une grave destruction écologique/environnementale dans la région. Il ne suffit donc pas qu’un incendie ait été déclenché dans une forêt, il faut également qu’au moins un des résultats mentionnés ci-dessus soit présent. Cependant, il est courant qu’un incendie dans une forêt entraîne également ces résultats, comme l’a montré la récente expérience des incendies en Grèce.
À côté du client et de ses besoins.
Athéna Kontogiánni – Avocate
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